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25/01/2013

PLUDEAT : Protocole de Lutte contre le Déconditionnement à l'Effort Aérobie avec Traçabilité

 Cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger le PLUDEAT au format Excel :
PLUDEAT Protocole de Lutte contre le Déconditionnement à l'Effort Aérobie avec Traçabilité 260113B.xls
 

Exemple de protocole PLUDEAT

Pour télécharger le document, il faut cliquer sur le lien ci-dessous :

EXEMPLE de PLUDEAT Protocole de Lutte contre le Déconditionnement à l'Effort Aérobie avec Traçabilité 260113B.xls

 

Cliquez sur un des liens ci-dessous pour télécharger la "protocole PLUDEAT " au format JPEG ou PDF
 
PLUDEAT version papier Protocole de Lutte contre le Déconditionnement à l'Effort Aérobie avec Traçabilité 260113BP.pdf
 
 
 

Auteurs de cet article :

Roland SULTANA (Kinésithérapeute Cadre de Santé),

Gilbert HEURLEY (Médecin MPR),

 

et collaborateurs

 

16:41 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)

10/01/2013

RQ4T : Protocole de Rééducation Quantifiée de 4 activités d'équilibration fonctionnelle avec Traçabilité

Protocole idéal pour les patients en début de progression avec un périmètre de marche inférieur à 500 mètres.
 
Cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger le protocole RQ4T au format Excel :
RQ4T 140214 Rééduc Quantifiée 4 activités avec Traçabilité.xls
 
Cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger le protocole RQ4T pour téléphone mobile (smartphone).
RQ4T MOBILE A150314.xlsx
 
Simple et efficace : pour chaque exercice, un seul paramètre (appelé paramètre de contrôle) à enregistrer.
La quantité de pratique améliore la qualité gestuelle par auto-organisation des mouvements.
 
Cibler 4 exercices adaptés au patient et susceptibles d'aboutir à une progression :
1. un exercice de marche  
2. monter et descendre les escaliers (sauf si cet exercice est impossible)
3. un exercice de changement de position  
et 4. s'il reste du temps et de l'énergie, un exercice d'équilibre statique
 

 

 

 

 Auteurs de cet article :

Roland SULTANA (Kinésithérapeute Cadre de Santé),

Marie CRUCY (Kinésithérapeute Cadre de Santé),

Gilbert HEURLEY (Médecin MPR),

 et collaborateurs

 

20:02 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)

09/01/2013

RQPMAT : Protocole de "Rééducation Quantifiée du Périmètre de Marche Avec Traçabilité"

Idéal pour patients dont le périmètre de marche est inférieur à 500 mètres.

Le but est d'augmenter le périmètre de marche pour lutter contre le déconditionnement à l'effort aérobie et de travailler l'équilibre locomoteur.

Le patient peut prendre son temps, l'essentiel étant de ne pas perdre l'équilibre.

Simple et efficace : la quantité de pratique améliore la qualité gestuelle par auto-organisation des mouvements.

 
Cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger la « RQPMAT avec représentation graphique » au format Excel

RQPMAT Protocole de Rééducation Quantifiée du Périmètre de Marche Avec Traçabilité 150213.xls

 

Exemple de protocole RQPMAT (Rééducation Quantifiée du Périmétre de Marche Avec Traçabilité)

Pour télécharger le document, il faut cliquer sur le lien ci-dessous :

RQPMAT EXEMPLE Protocole de Rééducation Quantifiée du Périmètre de Marche Avec Traçabilité 150213.xls 

 
Cliquez sur un des liens ci-dessous pour télécharger la "RQPMAT sans représentation graphique" au format JPEG ou PDF

 

 

 

Résumé

 

Objectifs de la cette technique de rééducation :

- augmenter le périmètre de marche et l’autonomie du patient,

- rechercher la vitesse confortable de marche sans perte d’équilibre et donc améliorer l’équilibre locomoteur,

- lutter contre le déconditionnement à l’effort aérobie grâce à une progression chiffrée de l’endurance.

 

La quantité de pratique entraine automatiquement une amélioration de la qualité de la marche par auto-organisation des mouvements.

 

La « Rééducation Quantifiée du Périmètre de Marche » (RQPM) est un outil d’une très grande sensibilité qui enregistre les moindres progrès du patient.

Ces « petits progrès » constituent une « connaissance des résultats » (CR) importante pour la motivation du patient et la progression de la rééducation.

La performance de marche est chiffrée et enregistrée à chaque séance de rééducation, ce qui valorise le travail du patient.

 

La « RQPM » est polyvalente. Elle est utilisée dans la rééducation de nombreuses pathologies neurologiques (hémiplégies, scléroses en plaques, maladies de Parkinson, syndromes cérébelleux, ataxies proprioceptives, séquelles de traumatismes crâniens, polynévrites, polyradiculonévrites, paraparésies, etc..) et même en traumatologies (reprises d’appui après fracture) ou en orthopédie (rééducation des prothèses de hanche ou de genou, ostéotomies, etc..).

 

La « RQPM » est à la fois un traitement simple et efficace et un bilan facile à comprendre (notion de bilan-traitement).

Elle convient parfaitement aux patients qui marchent moins de 500 mètres ou dont la durée de marche est inférieure à 20 minutes.

 

Chaque performance est enregistrée et valorisée. La traçabilité de ce "bilan-traitement" permet de suivre toute  l'évolution de la rééducation et d'assurer la transmission des informations dans d'excellentes conditions.

 

 

Indications de la RQPM

 

Lorsque le périmètre de marche est inférieur à 500 mètres, ou que le risque de perte d’équilibre est présent, il est le plus souvent contre-indiqué de demander au patient de marcher vite.

Il doit au contraire prendre tout son temps pour pouvoir avant tout contrôler son équilibre.

 

A ce stade, l’augmentation de la vitesse de marche n’est donc pas un bon critère pour suivre les petits progrès du patient à chaque séance de rééducation.

Au contraire, dans certains cas les progrès du patient passent par une diminution de la vitesse de marche pour minimiser le risque de chute et augmenter le périmètre de marche sans perte d’équilibre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette notion de « vitesse de marche permettant l’équilibration optimale et minimisant le risque de chute » est ignorée par la plupart des échelles « classiques » d’évaluation de la marche utilisées habituellement en rééducation.

Les tests comme le « get up and go test » ou le « test de marche de 6 minutes » n’enregistrent aucun progrès, ce qui est décourageant pour le patient.

 

La RQPM (rééducation quantifiée du périmètre de marche) permet de motiver le patient qui constate ses « petits progrès » à chaque séance de rééducation.

La connaissance des résultats par le patient est dans ce cas un facteur important de motivation et de progrès.

 

De plus, la quantité de pratique (l’augmentation progressive du périmètre de marche) entraine une augmentation de la qualité gestuelle par essais-erreurs et auto-organisation des mouvements :

- Le cout énergétique de la marche diminue car le sujet utilise de moins en moins de contractions musculaires inutiles.

- La demande attentionnelle diminue. Le patient n’a plus besoin de fixer toute son attention sur la marche. Il devient capable de marcher en discutant.

- les composantes spatiales et temporelles du mouvement sont optimisées.

 

L’augmentation du périmètre de marche est une indication indirecte de l’amélioration des autres paramètres qui malgré leur importance pour l’équilibre et la coordination de la marche sont le plus souvent discrets et difficiles à mettre en évidence.

 

A ce stade, l’augmentation du périmètre de marche est le paramètre qui permet d’améliorer les autres composantes de la performance de marche du patient.

C’est pour cela qu’on l’appelle le « paramètre de contrôle » de la marche (terminologie de la dynamique des systèmes non linéaires).

Lorsqu’il augmente, les autres paramètres s’améliorent automatiquement.

 

 

Deux avantages importants : la simplicité d’utilisation et l’efficacité

 

Dans le protocole RQPM, le bilan est en même temps un traitement et inversement.

Il n’y a aucune perte de temps.

Les performances du patient sont quantifiées par un seul nombre.

Cette quantification est facile à comprendre par le thérapeute, le patient et les autres membres de l’équipe soignante.

Sur la fiche de bilan du patient, il suffit  de noter la date et le nombre de mètres effectués par le patient sans pause et sans perte d’équilibre.

Si l’indication est bien choisie, le patient progresse de semaine en semaine et même dans les cas les plus favorables de séance en séance, avec parfois quelques retours en arrière liés à une fatigue passagère.

 

Importance de la préparation du patient

Le secret d’une bonne performance de marche réside dans la préparation du patient.

http://www.youtube.com/watch?v=B4dw1PulFcw

 

En règle générale, le repos avant la déambulation, si possible en position couchée, pendant une vingtaine de minutes permet la progression dans d’excellentes conditions.

Le rééducateur doit tenir compte de chaque cas particulier. On ne prépare pas de la même manière une syringomyélie avec des lombalgies associées, un autre patient présentant une sclérose en plaques sensible à la chaleur, un troisième traité pour maladie de Parkinson et un quatrième présentant un syndrome de Guillain-Barré avec œdème des membres inférieurs !

Voici quelques exemples de préparation du patient avant sa performance de marche :

 

 

La cryothérapie

Pour les patients présentant une sclérose en plaques (SEP) sensible à la chaleur, la cryothérapie améliore les performances. L’effet dure quelques heures, ce qui suffit à faciliter considérablement la séance de rééducation.

http://reeducationtransmissiondessavoirs.hautetfort.com/archive/2012/02/16/bains-frais-pour-sclerose-en-plaques-de-quoi-s-agit-il.html

 

Attention à ne pas faire d’amalgames et de confusions.

En effet, la cryothérapie convient aux SEP sensibles à la chaleur (il s’agit d’une pathologie inflammatoire du système nerveux).

Par contre, la cryothérapie est contre-indiquée dans d’autres pathologies comme les séquelles de traumatisme crânien, les IMC, les hémiplégies vasculaires ou les hérédo dégénérescences spino-cérébelleuses. Ce ne sont pas des pathologies inflammatoires. De ce fait, ces patients se raidissent (augmentation de la spasticité) lorsqu’ils prennent des bains froids. Ils présentent pourtant des symptômes similaires à ceux des scléroses en plaques (spasticité, déficit moteur, sensitif, etc…).

 

 

Les mouvements de pédalage assisté à grande vitesse sur vélo motorisé

Ils conviennent aux patients présentant une maladie de Parkinson en début d’évolution.

http://reeducationtransmissiondessavoirs.hautetfort.com/archive/2012/05/06/essais-de-pedalage-a-grande-vitesse-pour-les-patients-de-neu.html

 

 Cependant il ne faut pas enchainer sans pause « 30 minutes de pédalage assisté à grande vitesse » et « Rééducation Quantifiée du Périmètre de Marche ».

Comme dans tous les autres cas, le patient doit se reposer, si possible en position couchée, pendant une vingtaine de minutes, avant de réaliser sa performance de marche quantifiée dans de bonnes conditions.

 

 

Les techniques anti-œdèmes

Pressothérapie, drainage lymphatique, massage circulatoire, pour les patients présentant un œdème des membres inférieurs.

 

 

Les techniques antalgiques  

Il n’est pas facile de marcher lorsqu’une douleur est présente. De ce fait, les techniques antidouleurs améliorent les choses. Il faut alors en choisir une adaptée au cas du patient : massages, tractions continues ou alternatives, levée de tension, vibrations mécaniques, acupuncture, etc…

 

 

Un entrainement mental réaliste

Cet entrainement n’est pas une obligation, mais une simple possibilité à réserver aux patients les plus motivés.

Avant la séance de rééducation, le patient peut facilement pratiquer l’entrainement mental en visualisant sa future performance de marche.

Il lui suffit de s’imaginer en train de marcher comme lors de sa précédente séance de rééducation et d’aller un peu plus loin.

Si la visualisation mentale d’une performance joue un rôle dans la progression de la rééducation, elle doit porter sur des actions réalisables par le patient et non pas sur des rêves inaccessibles.

On peut toujours rêver que l’on vole, mais c’est totalement inutile, car cela ne sera jamais possible.

De même, il ne s’agit pas d’imaginer des performances hors de la portée du patient. C’est une perte de temps et une action contre-productive qui lui donne de faux espoirs.

Au contraire grâce à la connaissance des résultats de sa performance effectuée à la séance précédente, il peut de manière réaliste imaginer le déroulement de sa future performance de marche.

 

 

Choisir les aides techniques pouvant faciliter l’augmentation du périmètre de marche

En fonction du patient, on utilise : cannes, déambulateur, releveurs anti-équin, bâtons de marche nordique, etc…

Il vaut mieux choisir une aide technique un peu plus importante (par exemple un déambulateur plutôt que des cannes) si cela permet une augmentation importante du périmètre de marche et donc une lutte contre le déconditionnement à l’effort aérobie.

 

 

Auteurs de cet article :

Roland SULTANA (Kinésithérapeute Cadre de Santé),

Gilbert HEURLEY (Médecin MPR),

et collaborateurs

16:57 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)