19/03/2013
Ecole du dos en cas de lombalgies
Résumé de « Ecole du dos en cas de lombalgies » version 04 06 13
Lombalgies Protocoles de rééducation Capital dos 040613.doc
« Use it or lose it » (utilisez-le ou perdez-le) et « Se reposer, c’est rouiller » (Tom MAYER)
Versus : Rien ne remplace le repos (sagesse chinoise)
Apprentissage des respirations qui seront utilisées pour tous les exercices
- En cas de lombalgies habituelles : la respiration abdominale d’effort (encore appelée respiration abdominale inversée). C’est la technique la plus efficace et la plus utilisée à l’Institut de Rééducation POMPONIANA.
- Lombalgies en post-partum immédiat ou en cas de prolapsus génital ou rectal : respiration avec dépression interne au niveau de l’abdomen et donc du périnée.
- Lombalgies + emphysème ou pneumothorax : respiration sans contraintes de pressions ou de dépressions (utilisation du volume courant).
- La respiration du yoga-relaxation (inspirer en gonflant le ventre et souffler en le rentrant) n’a aucun intérêt lorsqu’il s’agit de soulever des charges, de faire des exercices de rééducation ou de renforcement musculaire.
Echauffements
- Minimum de 30 minutes d’activité aérobie par jour (recommandé par la Fédération Française de Cardiologie)
En effet, le déconditionnement à l’effort aérobie est un facteur favorisant les lombalgies et l’obésité.
- Echauffement par des exercices sans le poids du corps :
le stretching en position couchée, les nages de salon, les exercices en suspension ou semi-suspension, la natation et les activités en piscine.
- Autres échauffements : - la gymnastique classique et les circumductions
- des exercices effectués avec un gros ballon
- la gymnastique chinoise et les arts martiaux
Renforcement musculaire, gainage
Renforcement musculaire : - global
- du tronc
- des membres inférieurs
- des membres supérieurs
- autres techniques
Assouplissements
Assouplissements pour : - les membres inférieurs
- les membres supérieurs
- le rachis en début de progression
- le rachis en fin de progression
Self-pompages, self-tractions, auto-élongations vertébrales, auto-grandissement
- Sans matériel
- Avec matériel (sandow, sangle, table de traction, table de verticalisation inversée…)
Ergonomie, transports de charges, activités de force et d’endurance
- Principes de base de la mécanique rachidienne et respiratoire
- Applications dans la vie courante, les activités professionnelles, les loisirs et les sports
- Avec des charges et des efforts progressivement croissants
- Avec un temps de travail progressivement croissant
Bien-être et qualité de vie
- Pourquoi rien ne remplace le repos couché ? Pourquoi la position assise ne repose pas la colonne vertébrale ?
- Importance de la diététique / hygiène de vie (lutte contre l’excès pondéral, 5 fruits et légumes/jour et 0 cigarette)
- Programme global de conservation de l’énergie et de lutte contre la fatigue
- Relaxation couchée, assise et debout
- Automassages sans matériel et avec matériel (bâton, balle de tennis…)
- Appareillages et aides techniques
Evaluation et auto-évaluation
Evaluation et auto-évaluation - de la douleur
- de l’efficacité du traitement et de la satisfaction du patient
Article en cours de construction
Le réentrainement des lombalgiques à l’effort oscille entre 2 stratégies opposées
1. la première stratégie repose sur des principes d’entrainement et de renforcement musculaire « tout azimut »
On peut illustrer ce courant de pensée par les citations suivantes :
Use it or lose it (utilisez-le ou perdez-le)
et Se reposer, c’est rouiller (Tom MAYER)
Il est surprenant de constater que ces auteurs entrainent systématiquement les patients à effectuer les gestes « classiquement » interdits.
Par exemple : ramasser des objets au sol sans plier les jambes, manutentionner des charges sans utiliser la respiration d’effort, etc…
Dans cette technique, il y a une tendance au négationnisme de la dangerosité de certaines activités physiques : sports ou travaux dépassant la résistance des matériaux rachidiens.
De plus, les participants sont amenés à signer un contrat d’objectif prévoyant un retour au travail, si possible dans le même poste sans aménagement.
Dans cette optique, une aide-soignante dans un service mal équipé devrait-elle se contenter de manutentionner les patients à la main ?
Au lieu de réclamer le matériel indispensable (lève-malades, et autres aides techniques…) qui diminuerait considérablement les contraintes sur son rachis et donc les risques de récidives de lumbago, lombalgies et sciatiques ?
A l’appui de cette technique :
Des études statistiques très instructives prouvant par exemple qu’il y a moins de récidives de hernies discales opérées, lorsque le patient reprend un sport dans lequel il a été performant avant la première hernie discale que s’il arrête de s’entrainer. Et ce, même si ce sport n’est pas un sport conseillé habituellement dans les écoles du dos.
Bibliographie :
Vanvelcenaher J, Raevel D, O'Miel G, Voisin P, Struk P, Weissland T, Aernoudts E, Bibré P, Goethals M et Masse P. Programme de Restauration Fonctionnelle du Rachis® dans les lombalgies chroniques. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Kinésithérapie-Médecine Physique-Réadaptation, 26-294-b-10, 1999, 13p.
http://www.em-consulte.com/article/10246/programme-de-restauration-fonctionnelle-du-rachisr
2. la seconde stratégie repose sur les principes d’économie du rachis, des interdictions, du repos…
On peut illustrer ce courant de pensée par la citation :
Rien ne remplace le repos (sagesse chinoise)
En pratique, cette attitude thérapeutique est souvent utilisée.
Il est d’ailleurs impossible de faire autre chose en phase hyperalgique aigüe.
Par contre, dans les atteintes chroniques, un excès de précautions et de repos
peut avoir des conséquences désastreuses.
3. notre démarche se situe entre ces 2 extrêmes
Un réentrainement à l’effort quantifié des patients lombalgiques chroniques est indispensable.
Un patient bien musclé, pratiquant régulièrement des exercices d’assouplissement et bien entrainé est moins exposé aux épisodes aigus.
Mais, il est préférable :
- d’effectuer toutes les activités de force et d’endurance ultérieures après une préparation spécifique comprenant un échauffement adapté.
Cette préparation sera toujours nécessaire pour effectuer sans danger des activités physiques professionnelles, sportives ou usuelles.
- de limiter les contraintes sur le rachis en utilisant systématiquement les techniques respiratoires et ergonomiques les plus appropriées avec un matériel spécifique bien adapté (par exemple utilisation d’un lève-malade pour les aides soignantes) et des gestes techniques bien rodés.
- de respecter les règles d’hygiène de vie : limiter l’excès pondéral, les contraintes anormalement élevées sur le rachis et prévoir des périodes de repos couché et de sommeil, indispensables à la récupération quotidienne des fonctions du rachis.
- d’apprendre au patient à prévenir, à réparer lui-même et à gérer les petites douleurs et microtraumatismes par self-pompages, self-tractions, auto-élongations vertébrales, auto-grandissement, automassages…
- d’utiliser un programme global de conservation de l’énergie basé sur les mêmes principes que ceux conseillés aux patients présentant une sclérose en plaques. En effet, l’énergie du patient n’est pas illimitée.
De plus, le seul repos bénéfique au rachis n’est pas un repos debout ou assis mais un repos couché.
En effet, c’est en position couchée que la pression dans les disques est minimisée et que le rachis peut se réhydrater, se régénérer.
- de proposer aux patients non-sportifs des activités physiques et sportives sans danger pour le rachis. Natation, tai-chi-chuan, nages de salon, danse en ligne, danses de salon, body-karaté, etc…
- de proposer aux sportifs qui pratiquent des sports à risque pour le rachis (judo, parachutisme, ski…) de compenser les effets néfastes de leur sport favori par la pratique d’activités physiques de complément (natation, aquarunning sans contact avec le sol, nages de salon…).
Il est dangereux de nier les effets néfastes que peuvent avoir certaines activités physiques ou sportives. Il s’agit là d’une désinformation du public et de l’exploitation de la crédulité humaine.
Apprentissage des respirations qui seront utilisées pour tous les exercices
-
La respiration abdominale d’effort, encore appelée respiration abdominale inversée : c’est la technique la plus efficace en cas de lombalgies habituelles.
La respiration abdominale d’effort s’apprend en 2 minutes, car c’est très facile.
Il suffit :
- d’inspirer en rentrant le ventre,
- puis de bloquer la respiration.
- Il est également recommandé de contracter le périnée,
- et entre chaque effort de réaliser environ 3 ventilations naturelles et calmes.
But : augmenter la pression intra-abdominale et intra-thoracique pendant environ 30 secondes (durée variable de l’apnée selon l’effort effectué).
Une partie des contraintes engendrées par l'effort est absorbée par le ventre et le thorax qui se comportent comme un caisson bien gonflé.
On effectue alors l’activité physique dangereuse pour la colonne vertébrale en apnée.
Pour plus d’informations sur cette respiration, cliquez sur le lien ci dessous :
Titre de la vidéo : Hernie discale opérée : ma rééducation. Film N° 1 Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=y5G3L24noB0
Douleurs lombaires persistantes et respiration abdominale d'effort : témoignage d'un patient https://www.youtube.com/watch?v=gzByXmV3NdE
- Respiration avec dépression interne au niveau de l’abdomen et donc du périnée.
Indiquée dans les lombalgies en post-partum immédiat ou en cas de prolapsus génital ou rectal.
Ce sont des techniques respiratoires connues depuis des siècles dans le yoga et qui ont été « redécouvertes » récemment dont il existe plusieurs variantes.
Il s’agit essentiellement d’effectuer les efforts :
- en apnée expiratoire (vider les poumons),
- avec la glotte fermée (bloquer la respiration environ 30 secondes),
- le ventre rentré et les côtes effectuant un effort de pompage de la pression résiduelle (ouvrir les côtes en rentrant le ventre vers le haut).
- en effectuant un auto-grandissement (se grandir).
- entre chaque effort, réaliser au moins 3 ventilations naturelles et calmes.
http://www.josyrunning.com/parole-de-mum-abdominaux-stop-aux-exos-bidons/
et http://www.kines-sport.fr/reeducation.php?id=reeducation-postnatale
En post-partum l’ANAES recommande (page 55) - Une contraction abdominale en apnée expiratoire sur un effort inspiratoire par les muscles accessoires afin d’entraîner une hypopression thoracique et abdominale.- D’éviter tout exercice provoquant une protrusion abdominale ou périnéalehttp://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/post_partum_rap.pdf
Pour trouver une formation concernant les techniques hypopressives : http://www.marcel-caufriez.com/fr/index.php
et http://www.physioswiss.ch/download/Gymnastique_Abdominale_Hypopressive.pdf
Cependant, l’idée d’appliquer cette méthode à tous les patients lombalgiques parait abusive car en pratique, elle ne donne pas d’aussi bons résultats que la respiration abdominale d’effort dans les douleurs aiguës des hernies discales opérées et dans les efforts de soulèvement de charge des lombalgiques chroniques.
- La respiration naturelle, sans contraintes de pressions ou de dépressions (utilisation du volume courant).
- Autre site concernant différentes respirations possibles au cours des efforts http://www.ulb.ac.be/preview1/facs/ism/docs/abdos.pdf
- La respiration du yoga-relaxation (inspirer en gonflant le ventre et souffler en le rentrant) n’a aucun intérêt lorsqu’il s’agit de soulever des charges, de faire des exercices de rééducation ou de renforcement musculaire.
Malheureusement, cette respiration dite physiologique est souvent utilisée lors de la rééducation des patients présentant une lombalgie, un lumbago ou des séquelles de sciatiques. Les raisons d’une telle erreur ne sont pas claires.
Il s’agit peut-être d’une habitude prise lors de la rééducation des patients présentant une bronchite chronique ?
Ou de cours de mécanique respiratoire mal compris ?
Ou de l’idée (fausse) qu’il faut souffler lors des exercices de rééducation active ?
Cette technique de respiration est dite « physiologique » bien que ce terme soit contestable lors des efforts.
En fait si l’on souffle lors d’un effort, il n’y a plus de pression dans le ventre ni dans la cage thoracique puisque l’air s’échappe en permanence (comme dans un pneu crevé). Et toutes les contraintes de compression lors des efforts sont supportées par le rachis. La pression dans le ventre n’est plus assez importante pour jouer un rôle mécanique.
- La technique dite « du bûcheron » ou du « karatéka »
Il s’agit d’une variante de la respiration précédente.
Elle consiste à laisser une partie de l'air accumulé avant l'effort s'échapper, la quantité étant directement proportionnelle à l'intensité de la puissance à fournir.
En phase d'apprentissage, on peut émettre un son en laissant l'air s'échapper : le "Han" du bûcheron (le "Kiaï du karatéka, ou le "Hou" de l'haltérophile)... Ce son n'est pas obligatoire.
Lors d'un geste de la vie courante, il suffirait de faire une "expiration filée", c’est à dire laisser un peu d'air s'échapper en pinçant les lèvres pour obtenir une sorte de "valve de sécurité".
Buts de cette technique :
- décharger une partie de l’hyper pression qui s'exercerait sur le cœur, les vaisseaux et le cerveau lors d’une apnée
- éviter le "coup de bélier" lors de la phase de fin de l'activité.
Nous pouvons douter des dangers réels de l’apnée lors des activités de la vie courante d’un patient lombalgique car nous n’avons jamais constaté d’effet secondaire de ce type chez aucun patient. Nous avons pourtant enseigné la respiration abdominale d’effort avec apnée lors de la phase d’effort à plusieurs centaines de personnes.
Il est probable que les efforts demandés en rééducation et dans la vie courante sont moins violents que ceux développés par un bucheron ou par un karatéka pour qui chaque coup doit être potentiellement mortel, avec la règle bien connue des pratiquants « ikken hissatsu » = « tuer d’un seul coup » = « un coup, une vie ».
Pour ce type d’effort bref (l’impact dure une fraction de seconde), hyper-intensif et brutal, il parait logique d’utiliser la technique du bucheron et du karatéka.
Par contre, pour les efforts habituels, plus longs et moins brutaux des patients et de monsieur TOUT-LE-MONDE, la technique de l’apnée est nettement plus efficace : la pression abdominale reste importante tout au long de l’effort. De ce fait, le patient présentant des algies vertébrales sent immédiatement une diminution de sa douleur pour le même effort comparativement avec l’utilisation des autres techniques respiratoires.
L’apnée est également plus simple à enseigner et utiliser.
Exemples d’efforts habituels mais générateurs de douleurs chez les patients fraichement opérés de hernie discale : passer de la position couchée à la position debout et inversement.
http://www.youtube.com/watch?v=y5G3L24noB0
Autres exemples d’activités dangereuses pour le rachis : la manutention des patients en situation de handicap par le personnel soignant et celle des enfants par les auxiliaires de puériculture et les mamans.
La durée de ces actions est telle que si la personne se met à souffler pendant l’effort, sa pression intra-abdominale et intra-thoracique finit par diminuer et il n’y a plus aucune efficacité du caisson abdominal.
Par contre, ces activités peuvent être facilement être effectuées en apnée car cela ne dure tout de même pas très longtemps. Il n’y a aucun danger réel si l’on respecte les contre-indications habituelles des apnées.
http://www.dijon-plongee.com/IMG/pdf/contre_indication_plongee_apnee_2.pdf
Dans l’étude publiée en 2006,
http://www.ks-mag.com/rechercher-article,1553
Sur 30 patients récemment opérés de hernie discale, seuls 3 patients douloureux n’ont vu aucune amélioration de leur état et 3 autres n’ont pas supporté l’utilisation de la respiration abdominale d’effort avec apnée encore appelée « respiration abdominale inversée » qui les perturbait dans leurs habitudes, leur demandait trop de concentration et finalement, augmentait leurs douleurs résiduelles. Les autres patients (24 au total) ont constaté une amélioration grâce à la respiration abdominale d’effort, par rapport aux autres techniques qu’ils avaient pratiquées antérieurement.
Echauffements
Minimum de 30 minutes d’activité aérobie par jour (recommandé par la Fédération Française de Cardiologie)
En effet, le déconditionnement à l’effort aérobie est un facteur favorisant l’obésité et les lombalgies.
Je suis lombalgique mais je me soigne http://youtu.be/e417bItzPEA
Echauffement par des exercices sans le poids du corps : stretching en position couchée
Titre de la vidéo : Stretching pour lombalgiques et sportifs
Lien URL : http://youtu.be/2oDKWOWPu6Q
Echauffement par des exercices sans le poids du corps : les nages de salon
Titre de la vidéo : Nage de salon au sol : les bienfaits de la natation sans eau
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=ZsxTOeHcFSo
Nage de salon debout http://youtu.be/2VuPfX7N_YM
Lombalgies : échauffement debout, nages de salon http://youtu.be/6hy-eLnYGTw
Nage de salon sur le côté http://www.youtube.com/watch?v=IcPTu-djVjA
Nages de salon couché sur le dos : natation sans eau http://www.youtube.com/watch?v=TVG9BfmHh7w&feature=relmfu
Echauffement par des exercices sans le poids du corps : la natation et les activités en piscine
Titre de la vidéo : Exercices pour lombalgiques en piscine
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=xqQSygXi3r8&feature=related
Nage dissociée une nouvelle arme contre la lombalgie http://youtu.be/ZbwZRFPqwCA
Nages pour lombalgiques, dorsalgiques, cervicalgiques http://youtu.be/LRR_3xFdDvk
Exercices pour lombalgiques en petite piscine http://youtu.be/ZyY5tt1r9tg
"Baignoire thérapie" pour lombalgie dorsalgie et cervicalgie http://youtu.be/jj7UvR7NA-M
Echauffement par la gymnastique classique et les circumductions
Gymnastique douce pour lombalgiques et sportifs http://youtu.be/LMpdkh7W8XM
Gym quadrupédique pour lombalgiques et sportifs http://youtu.be/N1tgseE52_w
Jonglage thérapie pour lombalgie dorsalgie et cervicalgie http://youtu.be/6xW0duUSKuk
Echauffement par des exercices effectués avec un gros ballon
Echauffement à l'aide d'un gros ballon Echauffement quotidien d'un sportif, ou d'un patient lombalgique
Ballon de KLEIN et école du dos, travaux pratiques. . . Auteur : Eric VIEL
https://www.youtube.com/watch?v=qPVXeAaRfG4
Echauffement par la gymnastique chinoise et les arts martiaux
QI GONG pour LOMBALGIQUES et SPORTIFS http://youtu.be/2N0XL2c_lqo
Renforcement musculaire, gainage
Renforcement musculaire global
Rééducation musculaire globale statique contre résistance à base de réflexes posturaux http://reeducationreadaptation.hautetfort.com/archive/2011/09/24/reeducation-musculaire-globale-statique-contre-resistance-a.html
Renforcement musculaire du tronc
Gymnastique douce pour lombalgiques et sportifs http://youtu.be/LMpdkh7W8XM
Techniques inspirées par les tests de SORENSEN et de SHIRADO
http://blog.doctissimo.fr/shureido/evaluer-gainage-abdominal-11991277.html
Renforcement musculaire des membres inférieurs
Techniques inspirées par le test de Test de Killy et le test des fessiers http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0168605408000706
Renforcement musculaire des membres supérieurs
Par exemple : http://www.gymlowcost.com/2009/11/exercices-pour-les-dorsaux-pectoraux-et.html
Renforcement musculaire : autres techniques
Pour les plus téméraires : Renforcement musculaire isocinétique
Titre de la vidéo : Les stagiaires font de l'isocinétique https://www.youtube.com/watch?v=JjbTxQp-Nrg
Assouplissements
Assouplissements pour les membres inférieurs
- Etirement des éléments péri-articulaires et en particulier des muscles mono-articulaires
- Etirement des muscles poly-articulaires :
Attention danger, ne pas forcer, y aller très progressivement :
Ø l’étirement des ischios-jambiers étire également le nerf sciatique
Ø l’étirement des adducteurs étire également le nerf obturateur
Ø l’étirement du psoas-iliaque et/ou du droit fémoral (encore appelé droit interne) étire également le nerf fémoral (encore appelé nerf crural)
Ø l’étirement du tenseur du fascia lata étire également le nerf cutané latéral de la cuisse (anciennement appelé nerf fémoro-cutané)
Assouplissements pour les membres supérieurs
Assouplissements pour le rachis en début de progression
Assouplissements pour le rachis en fin de progression
Self-pompages, self-tractions, auto-élongations vertébrales, auto-grandissement
- Sans matériel
- Avec matériel (sandow, sangle…)
Tractions pour chevilles, hanches et genoux douloureux (Ça marche aussi pour les lombalgies, les sciatalgies et les cruralgies à condition de tirer assez fort) http://youtu.be/lYx_0W4NCxM
Ergonomie, transports de charges et activités de force
Pression dans les disques intervertébraux. . . Auteur : Eric VIEL
https://www.youtube.com/watch?v=3FJIhNsRn-U
Les chocs de la colonne vertébrale. . . Auteur : Eric VIEL
https://www.youtube.com/watch?v=5f6r_3F7Kv0
Ecole du dos, cours théorique. . . Auteur : Eric VIEL
https://www.youtube.com/watch?v=uBJ5QeY3KpU
- Principes de base de la mécanique rachidienne et respiratoire
- Applications dans la vie courante, les activités professionnelles, les loisirs et les sports
- Avec des charges et des efforts progressivement croissants
- Avec un temps de travail progressivement croissant
Bien-être et qualité de vie
Pourquoi rien ne remplace le repos couché ?
Migration d'eau dans le nucleus : Lorsqu'une pression importante s'exerce dans l'axe du rachis (exemple : le poids du corps en position debout), l'eau contenue dans la substance gélatineuse du nucleus fuit vers les corps vertébraux.
Cette pression étant maintenue toute la journée, en fin de soirée le nucleus est moins hydraté que le matin. Le disque a perdu sensiblement de son épaisseur.
Cumulée sur tout le rachis, cette perte d'épaisseur peut atteindre 2 cm.
Une nuit en décubitus (donc sans la pression axiale due à la pesanteur), permet à l'eau de repasser dans le nucleus.
Le disque retrouve alors son épaisseur initiale.
Le repos couché après le repas de midi aide le disque à se réhydrater.
Repos couché indispensable lombalgie 040813.pdf
Importance de la diététique (lutte contre l’excès pondéral, 5 fruits et légumes/jour et 0 cigarette)
et
Programme global de conservation de l’énergie et de lutte contre la fatigue
à l’attention des personnes souffrant de la colonne vertébrale (lombalgies, lumbago, sciatiques, dorsalgies et cervicalgies)
L’énergie est le contraire de la fatigue. C’est la possibilité pour une personne d’effectuer un certain nombre d’activités. Presque tous les patients ont une énergie limitée, un peu comme un téléphone portable dont la batterie est faible. Dans ce cas il faut faire une liste des communications téléphoniques indispensables et urgentes et abandonner celles dont on peut se passer. De même, pour toutes les activités du patient, on écrira sur un carnet spécifique les actions prioritaires de la vie quotidienne et professionnelle, et on évitera de gaspiller l’énergie pour des actions improductives ou superflues.
La plupart des lombalgiques et des personnes souffrant du rachis se plaignent de fatigue et de manque de temps. Sont également fréquents l’insomnie chronique et l’insuffisance de repos efficace. Nier cette évidence ne fait pas progresser leur prise en charge, bien au contraire. Si ces symptômes sont négligés, les patients se tournent vers des charlatans, des pratiques inefficaces ou dangereuses. Avec comme conséquence, la dépendance aux excitants, antalgiques, produits dopants (le jour) et somnifères (la nuit) de plus en plus puissants.
Le défi de la gestion du quotidien est pourtant possible comme en témoignent des articles sérieux que l’on peut trouver sur Internet avec des titres tels que « Quelques trucs pour la conservation de l’énergie », « 7 astuces pour planifier ses tâches » ou « planifier sa journée : 2 techniques simples ». Il s’agit toujours d’apprendre à gérer nos réserves d’énergie qui ne sont inépuisables pour personne.
Dans le cas de douleurs vertébrales, il est important d’apprendre à conserver son énergie, afin de composer au mieux avec la fatigue, les douleurs qu’elle exacerbe et les répercussions négatives sur la vie quotidienne. C’est pourquoi, il est essentiel que ces personnes adoptent des stratégies efficaces d’économie de l’énergie.
Des méthodes et des outils qui permettent de sensibiliser les patients au problème, de gagner du temps et de conserver leur énergie ont été développés pour plusieurs autres pathologies. Ces pratiques sont valables pour tous les gens « fatigués », qu’ils aient ou non des lombalgies. Il faut donc s’en inspirer pour éviter le gaspillage d’énergie et ses conséquences sur la fatigue, l’insomnie et la douleur.
Voici quelques exemples de prises en charge développées dans d’autres pathologies et dont il est utile de s’inspirer pour traiter les personnes souffrant de la colonne vertébrale.
Le document le plus abouti et complet est disponible gratuitement sur Internet. Avantages : la plupart des conseils peuvent convenir aux patients lombalgiques. Inconvénients : une illustration (représentation d’un patient en fauteuil roulant) qui peut choquer des patients atteints de lombalgies. Ils peuvent se demander (à tort) s’ils vont eux aussi se retrouver en fauteuil roulant. Cet article s’intitule : Quelques trucs pour la conservation de l’énergie, À l’intention des personnes atteintes de sclérose en plaques http://scleroseenplaques.ca/qc/Evenements-pdf/Services/Documentations/Publ-Div_ConservationEnergie.pdf
D’autres pathologies utilisent des principes similaires de traitement. Par exemple : Pour les BPCO (broncho pneumopathies chroniques obstructives) on trouve sur internet l’article intitulé : Les principes de conservation de l’énergie(3) http://www.bpco.org/Mieux-vivre-avec-sa-BPCO/Les-principes-de-conservation-de-l-energie-3
Pour les personnes présentant une arthrite inflammatoire (polyarthrite, spondylarthrite) : Arthritis - energy saving tips. Energy conservation in arthritis http://www.everybody.co.nz/page-1434d76a-8df5-4909-a153-86039e99dd18.aspx
D’autres documents sont plus généralistes et s’adressent aux rééducateurs (kinésithérapeutes, ergothérapeutes) et patients présentant différentes pathologies. Energy Conservation Tips http://physical-therapy.advanceweb.com/sharedresources/AdvanceforOT/Resources/DownloadableResources/OT_051503_energy_patient.pdf
La résistance au changement est le principal obstacle à la mise en place d’un programme global de conservation de l’énergie. Pour réussir cette transformation, il faut adopter une attitude d’ouverture d’esprit et les changements proposés doivent être réalistes et progressif. Les améliorations constatées par le patient l’encourageront à continuer.
La lutte contre le déconditionnement aérobie exposé en détail dans un autre chapitre fait partie intégrante de ce programme global de conservation de l’énergie. Les 30 minutes (minimum) d’activité aérobie par jour (recommandées par la Fédération Française de Cardiologie) doivent s’insérer harmonieusement dans le planning du sujet. Par exemple, il faut prévoir au moins 15 minutes de repos en position couchée et de relaxation avant et après ces pratiques.
Relaxation couchée, assise et debout
Automassages sans matériel et avec matériel (bâton, balle de tennis…)
Appareillages et aides techniques
Lombostat en papier simple et efficace, pour lumbago et douleurs lombaires http://youtu.be/ibEPTO53Z7U
Evaluation et auto-évaluation
Evaluation et auto-évaluation de la douleur
EVA (Echelle Visuelle Analogique) Permet d’estimer l’intensité de la douleur de manière simple, précise et validée.
On demandera au patient de préciser :
1. l’horaire de sa douleur
2. les circonstances de survenue de la douleur
3. l’intensité de la douleur pour chacune de ces périodes
Echelle d’Incapacité Fonctionnelle pour l’Evaluation des Lombalgies (EIFEL)
http://mediatheque.parisdescartes.fr/doc/racine/f/flandinf/115097EIFEL.PDF
Questionnaire DALLAS(activités de la vie quotidienne, activités professionnelles, loisirs, anxiété-dépression, sociabilité…) http://mediatheque.univ-paris5.fr/doc/racine/f/flandinf/4094007DRAD.pdf
Evaluation et auto-évaluation de l’efficacité du traitement
Chaque exercice effectué doit être évalué et reporté sur une fiche avec les éléments essentiels permettant de contrôler la progression. On notera en particulier le nombre de répétitions de chaque exercice.
La connaissance des résultats est un outil permettant d’augmenter la motivation du patient et de fixer des objectifs raisonnables à atteindre à chaque séance de rééducation.
Pour évaluer les performances du patient, on peut utiliser le « Protocole d'entrainement à l'effort et à la respiration d'effort »
L’évolution favorable des paramètres du protocole est une preuve de l’efficacité du traitement
Evaluation et auto-évaluation de la satisfaction du patient
EVA et satisfaction du patient de 0 à 10
Echelle visuelle analogique de satisfaction globale
Très satisfait - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - insatisfait
^ 10 - - 9 - - 8 - - 7 - - 6 - - 5 - - 4 - - 3 - - 2 - - 1 - - 0 _
Auteurs de cet article :
Roland SULTANA (Kinésithérapeute Cadre de Santé),
Gilbert HEURLEY (Médecin MPR),
Jean AIME (Kinésithérapeute)
et collaborateurs
10:04 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)
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